• Voici en images, le début du Manga.
    Il faut savoir qu'un dessinateur de Manga, porte le nom de MagaKa

    #1 pour comprendre les manga (2 juillet 2009)#3 pour comprendre les manga (2 juillet 2009)#4 pour comprendre les manga (2 juillet 2009)#5 pour comprendre les manga (2 juillet 2009)

    Voici en images, le début du Manga.
    Il faut savoir qu'un dessinateur de Manga, porte le nom de MagaKa
    Deuxième volet du début du Manga.
     
    #6 pour comprendre les manga (2 juillet 2009)
    #7 pour comprendre les manga (2 juillet 2009)
    #8 pour comprendre les manga (2 juillet 2009)
    #9 pour comprendre les manga (2 juillet 2009)
    #10 pour comprendre les manga (2 juillet 2009)
    C'est un peu vieux comme texte, je ne l'ai pas changé, sauf qu'il reste des fautes d'orthographes.

    votre commentaire
  • Rozen Maiden

    Que signifie « Manga » ?


    À l'origine, le terme Manga signifie « image dérisoire ».
    Le mot fut inventé par le caricaturiste Katsushika Hokusai (1760-1849)
    Ses Manga représentaient des personnages populaires
    à l'époque sous des dehors comiques.
    Voilà pour la petite histoire, mais pour la grande histoire,
    « Manga », qui est devenu un art graphique à part entière,
    désigne aujourd'hui la bande dessinée au sens large
    au même titre que « Comics » aux Étas-Unis.

    { Manga : J'ai découvert que le mot garde toujours sa majuscule,
    et qu'il n'est jamais au pluriel, c'est-à-dire sans ' s ' à la fin.
    Au Japon, cela est devenu une culture ou les gens en vivent au quotidien.
    Pour qu'apparaisse le terme aux pluriel, il faut donc, l'écrire en minuscule
    }

     

    { ... }

    Ça date de quand, le Manga ?

    L'essor du Manga s'est fait après la seconde guerre mondiale
    dans un Japon traumatisé par deux bombes atomiques.
    Le pays ne pense alors qu'à se reconstruire par le travail,
    soumis à la tutelle américaine dont la culture envahit le Japon.
    C'est dans ce contexte que
    les Manga explosent, produits en masse sur du papier bas de gamme.
    À partir de ce moment-là, la production ne va cesser de croitre
    en 1965 il se vendait déjà
    100 millions d'exemplaires de magazines consacrés
    aux Manga, en 1980 près d'un milliard...

     

    Un rythme effréné !

    Un japonais peut dévorer 500 pages de Manga par semaine.
    Les Manga sont publiés dans des magazines hebdomadaires
    de 300 à 700 pages, le plus connu d'entre eux étant Shonen Jump
    (dans lequel sont parus Dragonball ou City Hunter (Nicky Larson)).
    Le rythme de parution est extrêmement soutenu,
    un MangaKâ (dessinateur de Manga) pouvant produire
    une quinzaine de pages par semaine.
    À ce rythme, deux mois suffisent pour sortir un tome de 200 pages
    au format de poche
    ( format sous lequel nous les connaissons en France).
    Dans la première série de ses aventures,
    Sangoku, le rondouillard et bagarreur héros de Dragonball,
    tient la vedette dans 42 volumes, soit près de 8000 pages.

     

    Quelle différence entre Manga et anime
         (ou japanime) ?

    « Manga » désigne uniquement la bande dessinée
    et « anime » la partie dessins animés de la production japonaise.
    Le plus souvent, quand un Manga connaît un grand succès magazine,
    il est adapté en plusieurs épisodes TV
    qui reprennent planche par planche le scénario
    original (291 épisodes pour DragonballZ).
    Le plus souvent en cas de succès de la série TV,
    une OAV (Original Animation Vidéo) est réalisée.
    De 40 minutes à deux heures,
    elle s'affranchit du scénario original
    ( de nouveaux personnages peuvent apparaître,
    la fin peut même être modifiée ).
    L'OAV est destinée à la vente sur support vidéo.
    Enfin, parfois, une œuvre peut être portée sur grand écran.
    Si ce schéma est le plus courant, il peut aussi arriver,
    à l'inverse, qu'une œuvre sur grand écran se décline ensuite
    en Manga puis en série télévisée.

     

    Signes particuliers : le Manga exagère.

    Dans les caractéristiques du dessin Manga,
    deux principales sont à noter : d'une part,
    dans nombreux réalisations la taille exagérément
    grande des yeux du héros.
    Non que les Nippons aient voulu renier la finesse
    de leurs yeux bridés,
    mais c'est par les yeux et le regard
    que passent toutes les émotions des personnages,
    donc jouer sur la taille des yeux
    permet de décliner une plus large palette d’émotions.
    D'autant qu'un personnage principal peut très bien
    passer d'une tête de jeune premier
    à celle d'un tout autre cas...
    Autre caractéristiques,
    l'utilisation des lignes et des traits parallèles
    pour exprimer l'impression de vitesse
    d'un personnage ou d'un véhicule.

     

    Signes particuliers 2 :
       le Manga prend son temps.

    « Un temps infini peut être parfois consacré à raconter
    des choses infimes »,
    explique Jean-Pierre Dionnet en préface de « Génération Manga »*.
    Les plus anciens d'entre vous n'aurons pas oublié
    Olive et Tom : 20 minutes pour traverser le terrain
    de foot, balle au pied, une course infinie, interminable,
    donnant lieu à des interrogations métaphysiques
    et sportives, de quoi traumatiser une génération
    de futurs footballeurs...
    Même chose dans Jeanne et Serge
    série consacrée au volley-ball :
    dans un simple smash, entre le moment
    où la balle était frappée et le moment où
    elle s'écrasait au sol comme une galette.
    Il y a des temps de posent, le temps de savoir
    si la balle est retombée hihi.

     

    Pourquoi maman n'aime-t-elle pas le Manga ?

    C'est au début des années 80 que la déferlante nipponne
    atteint la France sous forme de séries TV.
    Le groupe AB achète les droits de dizaines de séries télévisuelles
    et décide sans discernement de les importer via les émissions
    de Dorothée. Glodorak fait un carton.
    Problème : le même jeune public visionne « Les Schtroumpfs »,
    « Ken le survivant » (anime violent destiné à un public plus adultes au Japon)
    ou encore « Nicky Larson »,
    grand gaillard policier atteint de priapisme
    et qui ne pense qu'aux vestiaires de filles (dans la version d'origine).
    Pour couper court aux critiques,
    la production fait des coupes.
    Nicky Larson, une fois passé par la censure européenne
    devient un policier au grand cœur, un peu bêta et drôle.
    Exit le côté érotique et la personnalité lubrique du personnage,
    mais l'image est déjà bien ancrée :
    le sexe et la violence colleront longtemps à la peau des séries nipponnes,
    vidées de leur sens après les coupes
    et surtout présentées à un public auxquelles elle n'étaient pas destinées.

     

    Retour en grâce : Miyasaki.

    Parallèlement à la publication des Manga en France,
    la culture nipponne connaît un retour en grâce en France.
    Les mères de familles découvrent des longs métrages
    d'une poésie incroyable.
    Un réalisateur est à l'origine de ce changement de mentalités :
    Hayao Miyaki à qui l'on doit Mon voisin Totoro (1987)
    et plus récemment Princesse Mononoké (1997),
    Le Voyage de Chihiro (2002).
    Son œuvre contribue largement au changement d'opinion
    que les occidentaux peuvent avoir de la culture japonaise.

     

    Les auteurs à connaître.

    Comme dans tout art,
    il y a des auteurs phares à connaître.
    Le premier est Osamu Tezuka,
    c''est lui qui fasciné
    par les œuvres de Walt Disney dans les années 50
    produira entre autres,
    deux œuvres incontournables dans l'univers Manga :
    Le roi Léo, et Astroboy (Astro le petit robot).
    Dans les années 70/80, Katsuhiro Otomo
    fait passer le Manga à l'âge adulte,
    il explore le chaos engendré par la guerre ;
    on lui doit notamment Domu et Akira.
    Citons encore Gô Nagai
    sans lequel nous ne connaîtrions pas Goldorak.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique